04/11/2007

Fermeture de Guantánamo :Tout doit disparaitre, avant fermeture.

Le gouvernement américain réfléchit (oui ça arrive) à la fermeture de la tristement célèbre prison de Guantánamo. Les « prisonniers » pourront être transférés défendus et jugés aux Etats-Unis.

Pour information, Guantánamo est une prison de haute sécurité qui se trouve sur une base militaire américaine à Cuba. Elle est louée par le gouvernement des Etats-Unis depuis 1903. Elle retient entre autres, des « terroristes », pour la plupart membres d’Al-Qaïda ou des Taliban capturés en Afghanistan. Ces détenus ont un statut spécial puisqu’une fois capturés, ils sont déchus de tous droits et ne sont pas reconnus comme prisonnier de guerre. A cause des conditions de détention, des humiliations et des tortures pratiquées : Amnesty International en 2005, a qualifié cette prison de « goulag ». La même année le sénateur démocrate Joe Biden, demande la fermeture de Guantánamo qui selon lui donne une piètre image de l’Amérique dans le monde. L’année suivante, la Cour suprême des Etats-Unis déclare qu’avec Guantánamo, George W. Bush à outrepassé ses droits et n’a pas respecté les Conventions de Genève.

25 % des détenus de Guantánamo ont déjà été libérés, certains ont été jugés dans leur pays d’origine. Le gouvernement américain permettra donc aux 200 détenus (sur les 330 restants), de rejoindre très rapidement les Etats-Unis où un jugement les attend. Les autres suivront sans délais précis, jusqu’à la fermeture totale de la prison.

Manœuvre politique pour contrer la Cour suprême, ou soucis d’image ? Peu importe le résultat aura de l’importance pour ces prisonniers (parfois mineurs), détenus depuis 2001 sans l’ombre d’une défense contradictoire. Jean Cocteau (1889-1963, écrivain, peintre et cinéase français), disait à ce sujet :
"C'est dans les prisons que l'idée de liberté prend le plus de force et peut-être ceux qui enferment les autres dedans risquent-ils de s'enfermer dehors."

Amitié France - USA : Sarkozy, agent à la solde des américains ?

C’est lors d’une conférence du sous-secrétaire d’état Karen Hughes chargé de la diplomatie publique et des affaires publiques, qu’on apprend que notre cher président a participé (dans les années 80) à un programme d’influence.

Gordon Brown (l’actuel premier ministre britannique) et
Abdullah Gül (actuel président de la Turquie) ont eux aussi participé à ce programme qui existe depuis 1945.
Pour les officiels américains il n'y a rien de bien secret, puisque l’info et le programme sont publics. L’objectif de celui-ci et d’améliorer l’image des Etats-Unis dans le monde via des échanges intellectuels et culturels. De plus, de nombreux leaders mondiaux et ceux de l’actuel gouvernement français ont participé à ce réseau d’influence.

Même si effectivement cette information ne bouleversera pas la vie politique de ce mois-ci, on peut juste noter une fois de plus l’attrait qu’a Nicolas Sarkozy pour le nouveau continent. Alexis de Tocqueville (1805-1859, homme politique français), disait à ce sujet :

"En politique, la communauté des haines fait presque toujours le fond des amitiés".

Sources : Réseau Voltaire;Rue89; Libration (photo)