25/11/2007

19/11/2007

Jean-Marie Le Pen, réélu président du FN : le (vieux) lion, n'est pas mort ce soir.

Jean-Marie Le Pen, unique candidat a été réélu avec 97,67 % des voix à la présidence du Front National. Ce dimanche au XIIIe congrès du parti à Bordeaux, JM Le Pen, reprend le pilotage du FN et installe sa fille aux commandes.

L'ultime défit de JM Le Pen, sera à la hauteur du vieux combattant, à 79 ans il devra faire taire, une fois de plus, les voix discordantes au sein de son parti. Il devra faire oublier à sa base, les échecs successifs aux présidentielles et aux législatives. Il doit préparer sa succession et autant que faire ce peu, préparer sa fille à prendre le contrôle du parti. Il doit aussi après ces défaites électorales et financier, renflouer les caisses du parti. Tout cela passe par une radicalisation du parti et « un retour aux valeurs de nos pères ». JM Le Pen, n'a pas hésité à critiquer tous les présidents de la République depuis 1974, dont Sarkozy son nouveau meilleur ennemi et de rappeler la doctrine du parti « immigration zéro, insécurité zéro, préférence nationale totale ».

La succession à la tête du FN, n'a jamais été aussi ouverte. Même si JM Le Pen a gouverné sans partage au FN, aujourd'hui il s'entoure de ses deux meilleurs poulains : sa fille et Bruno Gollnisch, tous deux nommés présidents exécutifs. Même si B. Gollnisch, a reçu un meilleur soutien du comité central (85,14 %), c'est M. Le Pen (75,76 %) qui devient chargée de la « communication, de la formation et de la propagande ». B. Gollnisch, hérite des affaires européennes, des affaires étrangères et de l'adaptation du programme politique.

JM Le Pen, a toujours été tiraillé entre la branche dure du FN, représentée par Gollnisch et la souplesse idéologique et artistique de sa fille. Si l'un lui assure le soutien de sa base, l'autre lui ouvre des portes qui lui étaient jusqu'à lors fermées. Saura t-il naviguer en ces eaux troubles et amener le parti aujourd'hui affaiblit, à bon port dans trois ans pour sa succession ? René Char (1907-1988, poète résistant)
"Pour qu'un héritage soit réellement grand, il faut que la main du défunt ne se voie pas".

Source : AFP.

13/11/2007

Recherchons étranger, pour sauver les retraites françaises.

« La France à besoin d'immigration », voilà l'idée choc de Jacques Attali. Ce matin dans le quotidien économique La Tribune, l'économiste ex-conseiller de Mitterrand, suggère l'augmentation d'attribution de visas, afin de pourvoir à la demande de certains secteurs économiques et de financer nos futures retraites.

Jacques Attali, né en 1943 en Algérie, effectue des études plus qu'honorable : Major de Polytechnique, diplômé de l'École des mines puis de l'ENA, il devient docteur d'État des sciences économiques. Il entre au conseil d'état en 1970 et se fait rapidement remarquer par Mitterrand. Il en devient son conseiller spécial de 1981 à 1991. Ensuite il crée la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement ) à Londres, qui a pour objectif d'aider au développement des pays de l'Est.

En 2007, il est chargé par le président Sarkozy, de gérer une commission sur les freins de la croissance. De là, il propose « d'augmenter l'attribution de visas" et de les attribuer "plus facilement aux étrangers venant pour raison professionnelle. Sans ces mesures, selon Attali, les retraites ne pourront pas être sauvées.

Brice HORTEFEUX (Ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Co-développement), créateur de la loi « test ADN » (cinquième loi votée sur le sujet de l'immigration depuis 2002), doit a priori réviser ces copies. Et si l'immigration choisie, ou pas, n'était pas un danger pour la France ?


Source : La Tribune.

10/11/2007

Spéciale élection USA 2008 : Barack Obama, le self made man.

Barack Hussein Obama, est né le 4 août 1961 à Honolulu (Hawaii), d'un père noir, originaire du Kenya et d'une mère blanche originaire du Kansas avec du sang cherokee. Il est l'archétype même du rêve américain, issu d'une famille modeste, il est diplômé de Harvard et avocat de formation, il est élu sénateur de l'Illinois en 2004 avec 70 % des voix. Il devient ainsi le seul sénateur noir et le cinquième de l'histoire américaine.

Barack Obama, est la star montante du parti démocrate, parti en manque de leader charismatique est qui s'oriente de plus en plus à droite. Il se positionne en tant que rassembleur, refusant les stéréotypes et en montrant du doigt les défaillances sociales de son pays. En 2004 il impressionne sont auditoire avec un discours galvanisant, il déclare : « il n'y a pas une Amérique rouge des Républicains et une Amérique bleue des Démocrates. On prie aussi dans les États bleus et on a aussi des amis homosexuels dans les États rouges ». Cependant, Obama est loin de faire l'unanimité, même au sein de son propre parti. On lui reproche un manque d'expérience politique, cependant pour beaucoup de spécialiste il reste le premier noir des États-Unis, à voir un réel potentiel pour les élections présidentielles de 2008.

Son passé est agité, il connait à peine son père qui l'abandonne à l'âge de 2 ans. Il passe sa jeune enfance en Indonésie, où il étudie dans une école coranique. Sa mère assure son éducation jusqu'à l'âge de 10 ans, puis il s'installe aux États-Unis chez ses grands-parents qui prendront le relais. Il étudie à l'université de Columbia, décroche une bourse et va étudier le droit à Harvard. Ses brillantes études le destinaient à une carrière toute tracée, d'avocat d'affaires. Il préfère devenir animateur social à Chicago, où il en profite pour exercer ses talents d'orateurs dans une ville qui connait 40 % de chômage. Il réunit toutes les communautés américaines, il connait un succès aussi bien chez les blancs, les noirs, les gays, les cadres, les jeunes des ghettos ... On se bouscule pour l'écouter, on lui demande mêmes des autographes qu'il signe avec surprise. Du militantisme de base, ses discours se précisent, il s'oriente de plus en plus vers la politique en prenant même position sur la guerre en Irak, il déclarera qu'il ne « s'oppose pas à toutes les guerres, mais seulement aux guerres idiotes ». Cependant, ses premiers défis politiques à Chicago, se soldent par des échecs retentissants, trop blanc pour les noirs et trop noir pour les blancs il a du mal à se positionner. L'électorat noir qui lui faisait défaut se tourne ensuite vers lui, il incarne pour eux, parfaitement le dialogue intra-communautaire.

Malgré sa récente élection au poste de sénateur (2004), Obama voit grand et veut devenir président des États-Unis. Il part largement en tête, mais se fait vite rattrapé par Hilary Clinton. Celle-ci utilise les médias contre son adversaire et n'hésite pas pointer ses erreurs politiques et notamment son manque d'expérience sur les grands sujets. Comme une élection présidentielle se gagne aussi (voire même surtout) grâce à l'argent, Obama a réussi à réunir plus de fonds que Mme Clinton. Son budget lui ai supérieur de 2,7 millions de dollars, soit un total de 55,7 millions de dollars de dons. Obama a réussi un tour de force, il a su créer et mobiliser ses donateurs, qui s'élèvent aujourd'hui à plus de 250.000 ! D'ici le début des primaires les deux principaux candidats, auront levé chacun environ 100 millions de dollars. Ce qui fait de cette élection présidentielle de 2008, les élections les plus chères qu'ont connu les États-Unis. Apparemment cette manne financière ne suffit pas, l'ancienne First Lady bénéficie du soutien de 33 % des Démocrates, contre 21 % pour le sénateur de l'Illinois.

Voici en bref, un résumé des points forts et faibles du candidat Barack Obama :

Points forts :
  • Utilisation très intelligente de sa mixité.
  • Crédibilité sur les sujets sociaux.
  • Archetype du rêve américain.
  • A su faire basculer l'électorat noir en sa faveur, au détriment d'Hilary Clinton.
  • Selon les sondages actuels, il serait en tête des primaires dans l'Iowa, premier état à voter, un effet boule de neige pourrait jouer en sa faveur.
  • Talent incontesté d'orateur.
  • Un visage neuf, pour une politique américaine qui a du mal à proposer de nouveaux leaders.

Points négatifs :

  • Manque d'expérience, notamment en politique étrangère.
  • Peu de soutient au sein du parti démocrate, qui favorise H. Clinton.

Aux États-Unis, plus qu'ailleurs rien n'est gagné dans une élection présidentielle. Tout peut basculer à la dernière seconde, une campagne peut être brisée par le moindre scandale. Le favori, peut vite se transformer en outsider en espace de quelques mots prononcés trop vite lors d'un discours. La campagne des primaires risque d'être exaltante jusqu'à l'affrontement finale pour le poste de président. Jacques Chirac, disait à ce sujet :
« Une élection présidentielle ne relève pas d'une simple arithmétique électorale mais d'une alchimie entre un homme et un peuple ».




09/11/2007

Maj. Coup-d'état en Géorgie : la punition est déjà levée !

Suite aux récents événements en Géorgie, le président Mikheïl Saakachvili, a annoncé jeudi la tenue d'une élection présidentielle anticipée le 5 janvier 2008.

Suite à une semaine de manifestions violentes, la Géorgie est rentrée en état d'urgence ce mercredi. L'opposition, réclamait la démission du président suite à des suspicions d'assassinats politiques. L'interdiction de se réunir, devrait être levée au fur et à mesure que la police libère la capitale et ses environs. Les deux chaines de télévisons privées, pourront bientôt reprendre leurs émissions. Washington se dit rassurée de la décision du président géorgien, qui a profité pour annoncer la tenue d'un référendum afin de préparer les futures législatives.

Source & photo : AFP.

Israël menace l'Iran : tout le monde a le droit à la bombe, mais pas vous !

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, déclare posséder 3000 centrifugeuses qui n'attendent plus, que l'uranium à enrichir. Israël prévient, qu'une frappe aérienne sur des centrales nucléaire, est très probable.

Selon les sources militaires à Washington, l'armée américaine hésite à frapper. Par contre, elles préviennent, qu'Israël à un autre point de vue à ce sujet. Ehud Barak, le ministre de la défense déclare par note de service, que « les paroles n'ont jamais stoppé et ne stopperons jamais les tirs de roquettes ». Pour les Etats-Unis et ses alliés, le programme nucléaire civil iranien, n'est qu'une « couverture » afin de dissimuler, l'accession à l'arme nucléaire. Les officiels iraniens continuent à proclamer, que ce programme, n'a comme unique objectif, de fournir de l'électricité au pays.

La menace est à prendre au sérieux, puisque Israël a prouvé récemment avec la Syrie et par le passé (1981) à Osirak près de Bagdad, que les paroles laissaient place rapidement à l'action. Selon des sources israéliennes, Ehud Barak n'attend que le feu vert de Washington pour survoler l'Irak et frapper les centrales iraniennes.

Mordechai Vanunu technicien nucléaire israélien, a fini de purger ses 18 ans de prison en 2004. Il avait révélé au Sunday Times le 5 octobre 1986, qu'Israël possédait l'arme nucléaire. De plus, Israël est aujourd'hui un des rares pays, à ne pas avoir signé le traité de non prolifération. Pour résumer si l'Iran possède l'arme nucléaire, c'est mal. Mais lorsqu'Israël la possède, pourquoi est-ce bien ? Le Talmud, disait à ce sujet :
« Quand se multiplient ceux qui affirment que le mal est bien et le bien est mal, malheur au monde ! »
Source : TimesOnline.

08/11/2007

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07/11/07 - François Fillon, invité à Europe1 en off.